Life's better now than it was back then

Invité

Si mademoiselle veut bien se donner la peine, dit-il en me tendant sa main.

Il devenait un vrai gentleman. Peut être à force de fréquenter la haute bourgeoisie de St Jude. Ou alors grâve à mes claques pour le tenir en place.
Je pris sa main et me levais.

- Le temps s'améliore on dirait.

J'agrippais son bras, comme j'avais pris l'habitude de le faire pendant nos ballades. On avait de la chance que la météo soit avec nous. La neige désertait les rues, le soleil faisait sont apparition encore timide, il ne manquait plus que les oiseaux et tous les badauds du parc pour que le printemps soit véritablement de mise. Sur le chemin était plus long à pieds, mais je n'avais pas envie de prendre les transports en commun.

- Tu t'es fais qui comme amis ici ? Des gens de St Jude ?

J'étais trop curieuse, mais je voulais être sûre des fréquentations de mon ami. Je voulais également le savoir heureux, ce pourquoi je rajoutais.

- Est-ce qu'une fille de Constance est à ton goût ?? Dis moi tout

J'ignorais comment il supportais mon interrogatoire, mais il était chez moi maintenant et j'avais bien le droit de savoir quoi ou qui lui plaisait ici !

Invité

Maddy fit la remarque comme quoi le beau temps revenait. Dommage j'aimais bien la neige, moi. Nous nous dirigeâmes bras dessus bras dessous vers le parc, à pieds. Un peu comme à Detroit, mais pas tout à fait. Les deux villes étant tout sauf comparables.

- Tu t'es fais qui comme amis ici ? Des gens de St Jude ?

C'était propre à toutes les filles de faire l'inquisition espagnole à chaque fois ?

Ouais, des gens de St Jude, comme Billy Stones et Jeff Strummer.Après j'ai une amie à Constance : Selena Parkinson. J'ai plus ou mois fait connaissance avec Kane Thompson, enfin, on a juste parlé musique... et James Buchanan.

A propos de ce dernier je n'ajoutais rien, ne sachant pas trop comment décrire notre "relation", hormis le fait qu'on tentait de se pourrir mutuellement, moi parce que je ne trouvais rien de plus amusant que de faire chier mon monde, surtout les aristos, et lui, parce que dans sa folie des grandeurs il ne supoportait pas les gens simples... Enfin, simple, façon de parler...

- Est-ce qu'une fille de Constance est à ton goût ?? Dis moi tout

Nom de Zeus, c'était quoi ces questions ? Maman sort de ce corps !!!

Non, pas vraiment. Enfin, le genre pouffiasse manucurée c'est pas mon type. Et puis, tu peux pas en approcher la plupart sans devoir sortir ton pedigree, et ce genre de fringues qui te fait ressembler à un pingouins qui aurait un pylone électrique planté là où j'pense.

J'éclatais de rire.

D'autres questions votre Sainteté ?

Nous arrivâmes au parc, qui était presque désert pour le coup. Et ça, ça changerait sas doute plutôt cite dès qu'il y aurait frnahcement du soleil.

Invité

A l'évocation de ses nouveaux amis, je grimaçais. Billy J. Stones était quelqu'un de... pas fréquentable. Il était imbus de lui même par dessus le marché ! Quant à Selena... Je devais admettre qu'elle avait un certain style que parfois j'essayais de rendre plus présentable dans certains de mes modèles, mais elle me fichait la trouille ! Il connaissait un peu Kane, ça faisait un bon point, qui contrebalançait bien avec le Buchanan. James était sympa quand il voulait, je n'avais pas de soucis avec lui, je le trouvais même plutôt attirant. Mais Kane le détestais alors je m'efforçais de garder mes pensées pour moi.

Alistair ne trouvait pas de fille qui lui plaisait parmi les élèves. En même temps, je le comprenais un peu. Il fallait que je me mette à l'oeuvre pour lui trouver quelqu'un de son genre... Dur !

- Ah mon pauvre, tu trouveras bien une fille. Arrête juste de fantasmer sur moi ! Hahhaa J'te taquine ! Aller viens, on va se mettre là !

Je lui pinçais la joue tendrement. Je me sentais bien d'avoir un vrai ami ici.
Il n'y avait pas grand monde dans le parc, on était un peu plus tranquille comme ça. Je posais mon sac par terre et m'asseyais dessus. Ma tenue était trop belle pour être tachée par de l'herbe humide. Le vent soufflais dans les arbres, c'était agréable.

- D'autres question votre sainteté ?

Je réfléchis... Je n'allais pas arrêter si vite l'inquisition espagnole, comme il appelait mes interrogatoires.

- Hum... Et bien, laisse moi réfléchir... Tu es aller au bal de la S Valentin ? J'ai reçu les SMS de Gossip Girl ! Tu y est aller avec quii ? C'était bien ? J'suis dégoûtée d'avoir loupé ça, j'avais une robe superbe à mettre en plus ! Oh je te la montrerais !!

Jazz n'en avait rien à faire de mes tenues mais j'avais quand même envie de montrer cette magnifique robe à quelqu'un. J'aurais aimer me faire inviter par un beau jeune homme gentil et doux,mais j'y serais forcément arrivé seule, comme toujours... Je baissais les yeux, arrachant des brins d'herbes, tout en écoutant les diverses réponses de mon ami.

Invité

- Ah mon pauvre, tu trouveras bien une
fille. Arrête juste de fantasmer sur moi ! Hahhaa J'te taquine ! Aller
viens, on va se mettre là !

*Ou un mec, histoire de défrayer la chronique...*

Elle me pinça la joue. Je ris. Ça faisait du bien de la revoir. Elle s'assit sur son sac tandis que je m'installais à même l'herbe humide. Il y avait un peu de vent, et les odeurs plutôt naturelle prenaient le dessus, temporairement sur celles, agressives, de la ville. Maddy reprit son interrogatoire.

- Hum... Et bien, laisse moi réfléchir...
Tu es aller au bal de la S Valentin ? J'ai reçu les SMS de Gossip Girl
! Tu y est aller avec quii ? C'était bien ? J'suis dégoûtée d'avoir
loupé ça, j'avais une robe superbe à mettre en plus ! Oh je te la
montrerais !!

T'as pas fini tes questions ? J'vais te jeter dans le lac si tu continues !... Ah ouais. Y a pas de lac...

Je lui tirais la langue. Ah, le bal...

Oui j'y suis allé. C'était plutôt pas mal... Oh, j'y étais avec la cousine de Buchanan, on va dire que pour une fois, au jeu du plus con, j'ai perdu... Il y a eut un peu plus d'ambiance que ce à quoi on aurait pu s'attendre.

Je lui racontais notre "show" a Jeff, la Band et moi, puis l'espèce de règlement de comptes plutôt tachant... Je la regardais s'amuser à arracher des brins d'herbe, et , sans savoir pourquoi, Spancill Hill des Corrs me traversa l'esprit. Bon, j'avais toujours une chanson à l'esprit, mais il arrivait qu'une en particulier s'impose à mon esprit. Ça aurait été plus alarmant si ça avait été une chanson comme Far Away ou With or without you...

Et toi qu'as-tu fait de ce dernier mois à Detroit ? Hormis faire trempette dans le lac ? Tu sais que t'es pas un poisson ?

Je m'esclaffais, elle me balança des morceaux d'herbe dessus en me tirant la langue. Je l'attrapais et la fis basculer de sur son sac avant de commencer à la chatouiller. Quite à m'en prendre une.

Invité

Jazz voulut me jeter dans un lac. J'avais de la chance qu'il n'y en eu pas un à proximité. Finir dans l'Hudson ne me plaisait guère. Il me dit qu'il était aller au bal avec la cousine de sieur Buchanan. Je ne l'avais jamais croisé, mais j'imaginais déjà une version féminine de James.

J'eu droit au récit de la soirée. Jazz et Jeff avait fait un petit concert pour l'assistance. Ils avaient réussit à faire bouger un peu ces coincés, j'étais fière de lui. Il me parla ensuite d'un conflit entre certains invités de la soirée. Robes tâchées, costumes ruinés, gens en colère, je ne regrettais pas de ne pas avoir participé à cette querelle.

- Et toi qu'as-tu fait de ce dernier mois à Détroit ? Hormis faire trempette dans le lac ? Tu sais que t'es pas un poisson ?

Je le regardais se tordre de rire. Je lui jetais alors les quelques brins d'herbes arrachés sur la tête en lui tirant la langue. Il me cherchais vraiment.

- toi tu...

Je n'eus pas le temps de finir ma phrase que Jazz m'avait déjà sauté dessus. Il me flanqua à terre sans peine et commença je hurlais de rire, le suppliant d'arrêter. Il n'en faisait qu'à sa tête,tel un gosse.

- Ah tu vas voir !

Je me débattais tant bien que mal et réussi à lui mordre le cou. Il eu un bref mouvement de recul qui me permit de le faire basculer à son tour. Je m'empressais de m'asseoir sur lui et d'entamer une vengeance de chatouilles. Il n'allait pas être déçue.
Au bout de quelques minutes, secondes, je ne savais plus, je le laissais tranquille.

- Ça t'apprendras à m'embêter ! dis-je en lui mettant une petit claque sur le crâne.

J'étais hilare devant mon ami. Avait-il dont oublié qu'il ne fallait pas jouer comme ça avec moi ? J'étais loin d'être nulle en auto-défense. Je m'allongeais dans l'herbe, encore secoué de fous rires.

- On disait quoi juste avant ? ... Ah oui, Détroit. Bah j'ai passé un peu de temps avec les quelques gens que tu m'a présenté, notamment Peter et Jody. J'ai fait les magasins, des sorties. J'me suis fait draguer par un gros motard, oh la la tu l'aurais vu il était horrible ! Mais sinon c'était sympa, y a pas eu trop de trucs glauque. Le seul truc triste c'est que personne n'a la même tête à claque que toi !

Je lui fit un clin d'oeil en lui jetant une poignée d'herbe au visage. Il me faisait un peu régresser par moment, on aurait dit qu'on était deux gamins ayant consommé trop de sucreries.

- Tu me joue un petit quelque chose ? demandais-je au bout de quelques minutes de silence.

Invité

C'était marrant de la voir se tortiller pour m'échapper. En fait, c'est toujours marrant de faire des chatouilles à quelqu'un qui les craint. Enfin, c'est drôle jusqu'au moment où la victime sort littéralement les crocs. La passion de Maddy ? Mordre... Je reculais, surpris, et elle en profita pour échanger les positions... Je me retrouvais donc au supplice. Puis finalement, Madison se lassa de la torture. Elle s'allongea juste à côté, elle aussi secouée par le rire.

- Ça t'apprendras à m'embêter !

Et hop, une petite claque. Je lui tirais la langue.

C'est pas moi qu'a commencé ! fis-je en prenant la voix haut perché d'un petit gamin.

On disait quoi juste avant ? ... Ah oui,
Détroit. Bah j'ai passé un peu de temps avec les quelques gens que tu
m'a présenté, notamment Peter et Jody. J'ai fait les magasins, des
sorties. J'me suis fait draguer par un gros motard, oh la la tu
l'aurais vu il était horrible ! Mais sinon c'était sympa, y a pas eu
trop de trucs glauque. Le seul truc triste c'est que personne n'a la
même tête à claque que toi !

Que veux-tu ma vieille, j'suis unique et innimitable depuis 1992.

Non, je n'ai pas de problèmes d'égo. Peter et Jody, deux sacrés numéros aussi, avec qui on ne s'ennuyait jamais. Je me doutais bien que ça avait dû être sympa. Mes amis de Detroit me manquait un peu, il faudrait que je leur rende visite un de ces quatre. Peut-être même m'arrêterai-je au passage, devant une maison, dans une avenue, que je trouverais assez de motivation pour remonter l'allée impeccablement entretenue, et sonner à la porte. Ou peut-être pas, peut-être je resterai devant l'allée, à observer de loin. Et que je verrai une silhouette familière, derrière le rideau de la cuisine, guettant dans la rue le retour des garnements qui la faisaient parfois pleurer, mais aussi rire... Des brins d'herbe me tombèrent sur le nez, rompant le souvenir, et Maddy me tira de mes pensées.

- Tu me joue un petit quelque chose ?

Si tu veux.

Je me redressais et attrapais l'étui, tout en balayant les derniers brins d'herbes encore accrochés à mes habits. J'ouvris la sacoche et sortis délicatement mon instrument. Je la réaccordais correctement. Une multitude de chansons pouvaient être jouée, de tout genre, de tout artiste. Mais comme toujours, je me laissais guider par mes sentiments pour jouer. Et là, mon humeur allait à la nostalgie. J'avais deux choix possibles, enfin, plus que deux, mais c'était ces deux qui me plaisaient le plus. Je n'avais qu'à en faire un premier, et garder l'autre sous le coude au cas où mon public demanderait un bis. Je commençais donc à jouer les accords de Spancill Hill

Last night as I lay dreaming of pleasant days gone by
My mind being bent on rambling to Ireland I did fly
I stepped on board a vision and followed with the wind
Till next I came to anchor at the cross near Spancill Hill

T'was on the 23rd June the day before the fair
When lreland's sons and daughters and friends assembled there
The young ,the old, the brave, the bold came their duty to fill
At the parish church at Cluney just a mile from Spancill Hill

Bon, je n'avais pas la voix d'Andrea, et je n'avais pas la prétention de jouer aussi bien que Jim, mais j'espérais ne pas trop mal m'en sortir. C'était pas forcément très facile de jouer du pop-rock à influence celtique. Encore que les paroles étaient en anglais... Forcément, ç'aurait été du gaélique... je ne vous dis pas le massacre...

I went to see my neighbors to hear what they might say
The old ones were all dead and gone the young one's turning grey
I met the tailor Quigley, he's bold as ever still
Sure he used to mend my britches when I lived at Spancill Hill

I paid a flying visit to my first and only love
She's fair as any lily and gentle as a dove
She threw her arms around me saying "Johnny I love you still"
She was Meg the farmers daughter and the pride of Spancill Hill
She was Meg the farmers daughter and the pride of Spancill Hill

Invité

- Si tu veux.

Alistair se releva pour prendre sa guitare. Ça faisait longtemps qu'il ne m'avais rien joué. Il accord son instrument, le visage concentré, comme s'il essayait de trouver une chanson appropriée à jouer.
Dès les premiers accords je reconnus Spancill Hill, de The Corrs. J'écoutais sa voix se poser sur la mélodie. C'était bizarre d'entendre une voix masculine sur cet air, mais Jazz avait une voix qui passait bien.

I went to see my neighbors to hear what they might say
The old ones were all dead and gone the young one's turning grey
I met the tailor Quigley, he's bold ever still
Sure he used to mend my britches when I lived at spancill Hill

Les yeux fermés, allongée dans l'herbe, je laissais la musique envahir mon esprit. C'était vraiment une très belle chanson, interprétais avec tant de fidélité et de passion qu'on ne pouvait détestais ça.
Mon ami joua pendant ce qui sembla être des heures, même si la chanson ne durait que 5 minutes à tout casser, l'esprit divaguait loin vers les terres d'Irlande que pour revenir il fallait plus de temps.

- C'était superbe ! commentais-je une fois le morceau fini.

Je rouvris les yeux pour voir mon ami. La nostalgie s'était emparée de nous, faisant resurgir des souvenirs lointains.

- Tu te souvient la première qu'on s'est vu !? Tu faisais l'idiot, comme toujours, j'étais pas loin à un café et je me rappelle que je t'ai dis de te calmer sinon tu mangeais ma main dans ta figue. Et je t'ai frappé ! ... Tu l'avais cherché hein avoue ! Tu aime ça ! Hahaha

Je me redressais sur un bras, lui faisant face. Notre rencontre s'était passée étrangement, mais on avait bien rit depuis. Ma main s'était engourdie à force de le frapper, mais j'arrivais à le contrôler comme ça, et en plus j'aimais bien, alors pourquoi arrêter !
Le temps filait à toute vitesse, le soleil se cacha bien vite. Cela signifiait l'heure de rentrer. * shit *

- Faut rentrer je crois dis-je en montrant le ciel assombri. C'est l'heure que tu aille faire tes devoirs mon petit.

Je lui tirait la langue. Mon petit... Il faisait bien 2 têtes de plus que moi, mais j'étais de loin la plus mature de nous deux. J'avais quelques devoirs à terminer de mon côté. Pas joyeux, mais il fallait bien rester au niveau.

- Si tes maths t'embête, tu m'appelles, je t'aiderais. dis-je avec un sourire en me relevant.

J'étais tachée d'herbe de partout, ce qui me fit grimaçais. Ça partirais très bien à la machine, le tissus n'était pas si fragile. Je tendis la main à Jazz pour qu'il se lève aussi. Lui était plus retissant à quitter les lieux pour retourner à la civilisation. Il fallait le pousser un peu pour le mettre en marche, sinon on était pas près de partir.

- Aller du nerf ! dis-je en lui mettant un taquet, comme d'hab'.

Invité

C'était superbe !

Je lui souris, moi je n'avais fait que rejouer, je n'y étais pour rien. C'était la chanson en elle même qui était superbe. Je voyais la nostalgie dans le regard de mon amie.

Tu te souvient la première qu'on s'est vu
!? Tu faisais l'idiot, comme toujours, j'étais pas loin à un café et je
me rappelle que je t'ai dis de te calmer sinon tu mangeais ma main dans
ta figue. Et je t'ai frappé ! ... Tu l'avais cherché hein avoue ! Tu
aime ça ! Hahaha

Je ris aussi. C'était vrai, j'étais avec Peter, et comme toujours j'étais parti dans un de mes délires incompréhensibles. J'avais ris de sa menace, tout comme je riais de presque tout, alors elle avait mis sa menace à exécution. Ce qui m'avait quand même fait rire, une fois la surprise passée.

Ouais, j'avoue. En même temps, ça me paraissait incongru qu'une personne aussi frêle puisse cogner... Comme quoi tout ce qui est petit n'est pas mignon...

Je ris devant son petit regard noir. Le ciel commençait à s'assombrir. Pas cool.

Faut rentrer je crois. C'est l'heure que tu aille faire tes devoirs mon petit.

Elle me tira la langue.

Petit ? Petit ! C'est pas moi qui fait un mètre moins vingt les bras levés !

Comme si j'allais bosser. Non, j'allais juste me caler sur mon lit sans doute, la musique à fond dans les ballons, ou gratter encore un peu.

Si tes maths t'embête, tu m'appelles, je t'aiderais.

Elle s'était relevée en premier et me tendais la main pour que je me lève à mon tour. Sauf que j'étais bien là moi, loin de tout le joyeux bazar qu'était New York. Un vrai petit sauvage...

Euh... Ouais... Pas envie de bouger.

J'eus droit au petit taquet de motivation.

Aller du nerf !

Je me relevais en soupirant. Merde, on pouvait pas rester un peu plus ? Apparemment pas. J'imaginais que Maddy devait vouloir bosser un peu, mais c'était pas mon genre.

Tu sais , y a pas que le boulot dans la vie. On a quoi ? 18 ans à peine, on a toute notre vie devant nous, alors pourquoi s'emmerder à bosser ? On est jeune qu'une fois. Me dis pas que t'as rien de plus intéressant à faire que de bosser.

Je lui souris avec un air de défi.

Allez lâche un peu tes bouquins, et lâche toi tout court poulette !

Invité

- Tu sais, y a pas que le boulot dans la vie. On a quoi ? 18 ans à peine, on a toute notre devant nous, alors pourquoi s'emmerder à bosser ?

- Parce que c'est important peut être non ?

- On est jeune qu'une fois. Me dis pas que t'as rien de plus intéressant à faire que de bosser.

Il n'avait pas tort mais moi je préparer mon avenir en travaillant. Lui s'en fichait un peu plus, ayant raison de vivre sa vie d'ado', mais moi j'aspirais à beaucoup plus grand. Paris n'allait pas me tomber tout cuit dans les doigts sans avoir une moyenne de A minimum.

- Allez lâche un peu tes bouquins, et lâche toi tout court poulette !

Poulette ? Et une claque de plus sur le crâne. Quel enfant terrible comment faisaient ses parents pour le supporter !? Remarque, ses parents étaient à Détroit, ils n'avaient pas trop de difficultés de ce côté là.

- Mais je sais me lâcher !! Mais là je vois pas bien ce qu'on pourrait faire à part rentrer dans nos maisons travailler un peu. Y a des gens qui ont besoin de bonnes notes tu sais. En plus tu te rends pas compte, mais tu es épuisant hahaha.

Il n'était pas convaincu, mais je l'étais pour deux. Même si j'adorais ces retrouvailles, je le reverrais bien souvent et je le ferais prendre du sérieux, il en avait bien besoin.

- On peut aller bosser ensemble et après on fait ce que tu veux, ça te dit ?

Proposition pour que je puisse faire mes devoirs le miex possible avec lui à mes côtés, et pour qu'il soit content de m'embêter encore un peu.

Invité

Elle n'apprécia pas trop le "poulette". Quoi c'était affectueux...

Mais je sais me lâcher !! Mais là je vois
pas bien ce qu'on pourrait faire à part rentrer dans nos maisons
travailler un peu. Y a des gens qui ont besoin de bonnes notes tu sais.
En plus tu te rends pas compte, mais tu es épuisant hahaha.

C'est juste que t'arrive pas à suivre le rythme, à trop mettre ton nez dans tes bouquins ! Et puis, les notes, c'est quoi ? Rien qu'un gribouillis au feutre rouge sur une page blanche ! Ça n'a aucune valeur ! Pourtant, c'est comme avec le fric, dès qu'on l'enlève, c'est la fin du monde !

J'étais parti pour être chiant, un peu plus un peu moins. Mais je comprenais pas pourquoi les gens accordaient autant à leurs notes. D'accords, ils voulaient peut-être devenir médecins, avocats, juges, ... Intégrer les grandes écoles. D'accord, ouais. Pour certains, ouais il le fallait. Moi je m'en foutais pas mal de mon avenir, du moment que je pouvais faire ce qui me plaisait. Oui, on peut dire que je suis égoïste en plus d'être un éternel gamin.

- On peut aller bosser ensemble et après on fait ce que tu veux, ça te dit ?

La vie est faite de concessions après tout. Et puis, au pire, avec moi, elle décrocherait vite de ses cahiers...

Ok, d'accord. On bosse un peu, et après on VIT !

Je lui offris mon plus grand sourire espiègle.

On va où ?

Invité

A ma grand surprise, Alistair accepta. À condition que l''on « vive » après. S'il voulait vivre très bien, mais moi je devais avoir mon carnet scolaire au top ! donc devoirs et ensuite amusement.

- On va où ? me demanda le brun.

Je réfléchis quelques minutes à l'endroit idale. Il nous fallait un coin ranquille où personne ne distrairait ce grand enfant, et à la fois pas trop loin de la ville si nous avions besoin d'un lieu de distraction, surtout si je ne voulais pas que mon ami fasse une crise de nerfs à force de se creuser les méninges sur ses maths.

- On va aller chez moi. C'est à 2 pâtés de maison d'ici et c'est là où je travaille le mieux, et après on est pas si loin de la ville, des bars, de tout ce que tu voudras !

Il se leva alors et rangea ses affaires. J'espérais qu'il ne dirais rien sur notre loft. Je pris son bras et nous quittâmes Central Pars, nous dirigeant vers chez moi.

[suite ICI mon poulet]

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