Votre pingoin est avancé ! [P(auvre) V(ictime) Jazz]

Aaah !! Mercredi ! Enfin un jour où l'on peut se relaxer ! Bon ok y a cours le matin, mais généralement je ne terminais pas après 11h30, donc ça allait. J'avais croisé Alistair dans la cours lors de la pause. Je m'étais bien chargé de lui rappeler que cette après-midi, il serait mon esclave. Et lui avait même apporté avec gentillesse son costume Quelle super amie faisais-je !

Lorsque j'eus finis les cours, je sortis avec Rebecca pour boire un café. Elle ne pouvait pas sortir avec moi car elle était privé de cette joie pour avoir dépasser le couvre-feu très stricte de ses parents. Dommage. Mais je lui avait promis de lui rapporter un petit quelque chose, histoire qu'elle ne perde pas son bon goût pour la mode.
Je rentrais ensuite pour déjeuner. J'étais bien sûr, comme tous les midi, toute seule. Les réunions allaient finir par tuer mes parents un jour ! Ils aimaient leur métier, c'était déjà ça d'prix ! BON ! Maintenant il s'agissait de trouver quoi se mettre sur le dos. Le temps était grisâtre, rien de menaçant, simplement moche. Je décidais de ne pas m'accorder à la météo et de mettre tout bonnement une paire de blue jeans classique, et par-dessus un long débardeur qui ferait presque office de robe si je n'étais pas si grande. Mon top était orange pale, borduré de rose fushia, et parsemé de fleurs un peu partout. C'était vraiment joli et très adapté pour l'époque. Sans bien sûr oublier les indispensables accessoires ! Je piochais dans mon coffre à bijoux et en sortis ma montre vintage verte et un ou deux bracelets en jonc. Et voilà !
Maquillage discret, ombre à paupière pale pour s'accorder. En passant dans l'entrée, je pris soin de choisir la meilleure pair de talons. Ce qui failli me mettre en retard. J'avais donné rendez-vous à Alistair à 3h00 tapante. Et j'étais là pile à l'heure !

- Jazz !! T'es déjà là c'est bien ! Rare... mais cool. dis-je en lui faisant la bise.

Pour une fois que le grand Michigan arrivait as à la bourre. J'étais ravi. Et en plus, son costume lui allait super bien. Si ce n'est que le col était mal mis.

- Tu sais pas t'habiller tout seul ma parole ! pestais-je en lui remettant son col.

Jazz était épaté par mes talents d'habilleuse ! J'avais réussis - sans trop de mal - à lui remettre le tout en place, afin qu'il soit plus à l'aise.

- C'est pas sorcier, faut juste faire gaffe, c'est une chemise sympa mais l'étiquette il faut la placer comme y faut.

Bref ! Je n'allais pas m'étaler en déballage de trucs de filles, sinon il allait fuir ! Je regardais les vitrines devant moi, c'était splendide ! J'avais hâte de commencer.

- Bon, on y va ? Ou on reste planté là comme des lampadaires ?

Je lui lançais un grand sourire et l'attrapais par le bras. Il allait découvrir mon univers, et llait certainement me détester et éviter de parier avec moi à l'avenir !

- Oh ! Viens on va voir là ! dis-je en le tirant par le bras.

Dans ce temple érigé spécialement pour la mode, toutes les boutiques des plus grands couturiers se trouvaient là ! de Vuitton à Gauthier, en passant par Lacroix ! J'étais comme une folle ici, je pouvais y passer des heures entières à faire chauffer ma carte de crédit. Pour l'heure, j'emmenais Alistair chez Lanvin, une de mes préférées !
Je commençais à farfouiller un peu partout, cherchant ce qui ferait mouche. Je pris un ou deux pantalons par-si par-là, une chemise, une veste et des sacs. Le tout devait être essayé et accordé.

- Bon, aller on va commencer avec ça ! dis-je en allant à la cabine. Ah ! et ça aussi ! lâchais-je en prenant une jupe sur un portant.

J'arrivais à viser les bonnes tailles au premier coup d'oeil, j'étais aussi bien entendu adapté au mode de classement des habits. Je commençais par essayer une jupe noir à la taille, coupé par une couleur grise où on voyait clairement un papillon noir et gris se dessiner. Ajoutons à ça une chemise sans manches, blanche et effet froissé. Je sortis ensuite pour me regarder mieux.

- Alors ? T'en pense quoi ? Ça me fait pas trop grosse ?

- C'est jamais que des fringues. Le tout c'est d'être à l'aise dedans.

Comme si une météorite m'avais frappé, j'étais choquée ! Comment osait-il dire que ce n'était « QUE » des fringues ! C'était la quintessence même de mon univers ! Pour moi, ce qu'il appelait « fringues » étaient des trésors remplissant mes penderies ! Je tournais vers lui des yeux ronds. En plus d'insulter ce que j'aimais, il devait me trouver énorme, vu qu'il n'avait pas pris la peine de me dire le contraire. Il du prendre peur car il ajouta en vitesse que mes « fringues » ne me rendais pas grosse.

- Genre un truc peut te faire grosse !

- Ah ouais !? Oh c'est cool ! Mais j'le prends pas en fait. dis-je avec le sourire.

Puis, je rentrais pour essayer le reste. Non pas que l'ensemble ne me plaise pas, mais je ne savais pas où le placer dans une de mes sorties. Et en plus, ça le rendrait chèvre, ce que j'appréciais après ce qu'il avait dit. Et si je le mordais ? Hum oui, pourquoi pas ! Je ressortis de la cabine avec une paire de jeans, et un T-shirt long. Ne prenant même pas la peine de demander à Alistair son avis, je décidais de prendre le T-shirt. J'avais les mêmes jeans quelque part à la maison ! Je retournais me rhabiller pour aller voir les autres rayons.

- Et si j'essayais ça ? lui demandais-je en sortant une robe d'été d'un cintre.

Fait exprès, j'avais pris une taille en dessous. Non pas que j'aime jouer les provocatrices, mais j'adorais mes jambes et voulais les montrer ! Je pris d'autres vêtements à essayer et filais, comme si j'allais dans ma chambre. J'étais comme chez moi ici. Je ressortis avec la robe mi-rose, mi-violette choisit. Elle tombait pile au milieu de mes cuisses, assez lâche au niveau du corps, sans passer pour une baleine, et un léger décolleté rien de choquant.

- Alors ? Elle te plaît ?

Je lui disais ça comme si c'était lui qui allait la mettre, comme avec les filles qui portaient mes créations.

Le regard qu'il lança à ma phrase était plus qu'éloquent. Bon je m'étais mal exprimé, mais bon.

- C'pas un peu court quand même ? J'dis ça, c'pas comme si il y avait des gros pervers dehors, hein.

Court ? C'était pile poil ce qu'il fallait ! Quant aux pervers, dans mon quartier c'était pas trop le genre.

- Non, elle est parfaite, je la prend ! Et tu sais, moi j'habite pas le West Side, y a pas d pervers ici.

Puis je rentrais de nouveau dans la cabine. Je me rechangeais pour la je n'sais combien de fois, reprenant cette fois mes habits à moi. On allait se faire d'autres boutiques, ici c'était vite fait quand même. Il fallait aller de l'autre côté, dans une petite boutique sympa qui importait des trucs d'Europe. Alistair allait péter un plomb à force. D'ailleurs, en sortant je le vis, en train de... danser ? J'étais choqué et un peu remonté contre lui. Il allait me foutre la honte et nous faire virer avec ses conneries. Il me tendis son oreillette.

- Tu veux écouter ?

J'avais envie de me frapper l tête contre le miroir là !

- Euh... On verra t'aleur ! Viens donc, j'ai finis... Pour ici ! ajoutais-je avec le sourire.

J'adorais l'embêter et voir sa mine dépitée. Je lui avais promis pas plus de 3 boutiques ok, mais on n'en avait fait qu'une là.
On rejoignit les caisses pour payer. Je cherchais ma carte de fidélité dans mon porte-feuille, j'en avais des tas pour un peu partout ici. Ensuite, on put sortir.

- Bon, on va aller au European Shop, tiens toi comme y faut hein ! Sinon, j'te confisque ton mp3.

Je lui avais dit ça d'un air très sérieux. Et, en voyant l'expression de son visage, je ne put ue me mettre à rire. On aurait dit un gamin à qui tu viens de dire que le père Noël n'existe pas. Je lui pinçais la joue gentiment et lui fit signe de se mettre en route.

C'était un peu loin, j'avoue, pratiquement l'autre bout de l'immense place où nous étions, mais il fallait de l'entraînement. Et lui n'était pas en talons ! Si je l'entendais se plaindre, je lui marcherais dessus tiens ! On arriva, l'endroit était bondé, pire que les soldes !

- Waouh ! Regarde ça ! C'est trop bien !

J'étais comme une dingue ! Un magasin de vêtements, c'était le seul endroit où j'aimais êtr entouré ar une foule, ça et les matchs de hockey ! Sinon, les gens étaient souvent trop différents de moi. Ici non, on était toutes des fana de mode. Je me jetais limite sur les portants pour trouver le plus rapidement un truc à acheter. J'avais l'oeil, donc je raflais la mise avant les autres. Je pourris faire une bonne joueuse de poker si je m'y mettais. Je pris pas mal de trucs dans les rayons, 'était le max qu'il fallait quand il y a autant de gens.

- Tiens, aide moi. J'vais aller essayer ça.

Il fallait bien qu'il m'aide un peu hein ! Il était là pour ça. Ce qu'il ne savait pas, c'est que d'ici, je ne ressortais jamais avec moins de 3 sacs ! J'allais donc vers les cabines, mon valet que les talons, pour aller essayer mes choix.

Alistair n'était pas franchement ravi qu'il y est autant de monde. Il ne savait pas ce qui était bon, c'est pour ça ! Lui, les corps à corps, il les préférait dans les matchs de hockey de rue qu'il faisait avec Peter.
Dans la cabine, j'essayais la pile que j'avais embarqué. Il y en avait des quantités, de tout, pantalons, jupes, top, chemise, etc... Je n'allais pas sortir avec tout sur le dose, alors je me contentais d'essayer les vêtements les uns après les autres. Et ça permettrait à Alistair de se détendre un peu, et de prendre moins peur s'il me voyait sortir 15 milles fois avec des tenues différentes, déjà qu'il n'était pas très joy' d'être là. J'adorais ce que j'avais pris, quasiment tout me plaisait ! Je ressortie avec 4 ou 5 fringues, que je mis sur le portant qui servait à mettre ce qu'on ne prenait pas. Je me tournais ensuite vers Alistair

- Tu m'aide à emmener tout ça à la caisse ? demandais-je en désignant les nombreux cintres et jeans empilés.

Lui ne pas vouloir ? Oui il ne voulait pas, mais il avait perdu son pari après tout, et je n'allais pas me gêner pour le lui faire se rappeler toute sa vie. Le temps de faire la queue à la caisse - et oui deux pauvres vendeuses pour une trentaine de nanas - je jetai un coup d'oeil à ma montre. Il était déjà 4h.

- Dis, je te propose qu'une fois tout ça payer, on aille boire un café, ça te dis ?

Je voulais pas non plus le traumatiser, je l'aimais bien, c'était un bon ami. On rigolerait de cette journée d'ici peu. enfin... j'espérais que lui en rirait. Il n'était pas prêt de reparier avec moi. Et puis, avec tous mes achats, ma carte bleu allait en prendre un coup, et on allait avoir au moins quatre ou cinq sacs ! J'étais vraiment accroc au shopping ! Et encore, il m'avait pas vu dans les magasins de tissus, je pouvais rester une heure sur le même bout de tissus. J'étais assez maniaque.
On arriva enfin vers la vendeuse. Je lui tendis mes cartes et Alistair li fila les habits. Je payais le tout et trouvait que ce n'était pas cher pour tout ce que j'avais acheté, c'était l'avantage de ce magasin. On sortit ensuite.

- Aller, viens. On va au Starbuck !